Synopsis

Djomeh est un jeune afghan qui travaille dans une ferme laitière, au fond de la campagne iranienne. Contrairement à son cousin Habib, le fait qu’il soit étranger ne le décourage pas.
Djomeh cherche à découvrir et à s’assimiler. Il tombre amoureux d’une jeune indigène, et doit trouver un chaperon pour la demander en mariage.
Djomeh se tourne vers Mahmoud, le propriétaire de la ferme. Malgré leurs différence ethniques et sociales, Mahmoud est sensible à l’histoire du jeune, ses combats et ses espoirs.

Auteur et réalisateur
Hassan Yektapanah est né en Iran en 1963. " Djomeh " est son premier film.
Il a travaillé auparavant en tant que premier assistant réalisateur sur "Le goût de la cerise" de Abbas Kiarostami, le "Mirroir" de Jafar Panahi et "Le petit homme" de Ebrahim Forouzesh.
Il fut également premier assistant sur plusieurs films des réalisateurs iraniens Ali Hatami et Tahmineh Milani.

Propos du réalisateur

Sur le réalisme

J’ai concentré tous es efforts pour que " Djomeh " soit un film réaliste, ce que j’espère avoir réussi. J’ai essayé de rendre la caméra aussi discrète que possible afin que les dialogues, le jeu des acteurs et tout le reste soient aussi proches que possible de la vie quotidienne.

Sur la solitude

" Djomeh " raconte les relations entre 3 personnages qui ont la particularité d’être très seuls. Nous savons tous ce qu’est la solitude et en faisons tous l’expérience, comme lorsqu’on attend, seul dans son lit, que le sommeil nous emporte. Les hommes sont fondamentalement seuls et par conséquent recherchent perpétuellement à développer leurs relations avec autrui.
Qu’ils soient réfugié Afghan ou propriétaire d’une laiterie en Iran, cela ne fait alors aucune différence.

Sur Kiarostami

Abbas Kiarostami m’a appris comment regarder et penser le monde. Comment observer les réactions des gens selon les moments. Par exemple, si je cherchais à comprendre la réaction d’un enfant dont les droits sont injustement bafoués, je devrais couper la file d’attente de la boulangerie et me placer juste devant cet enfant ! Toutes mes collaborations avec Kiarostami furent extrêmement précieuses. Je lui dois l’apprentissage de mon regard sur le monde. C’est pour cette raison que je ne peux ni ne veux sous-estimer son influence sur " Djomeh "